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Dans ce contexte, le Fonds a délivré une performance négative à l’instar de son indicateur de référence.
Nous avons été pénalisés par notre allocation de fonds actions, obligataires et alternatifs sur la période
La réduction du déficit et les droits de douane favorisent la stagflation aux États-Unis.
En Europe, l’ampleur des programmes de dépenses en matière de défense et d’infrastructures laisse présager une croissance plus forte, une inflation élevée et des déficits budgétaires plus importants. Néanmoins, les mesures de rétorsion et l’escalade de la guerre commerciale pourraient temporairement peser sur la croissance européenne.
Par conséquent, nous continuons de penser que les actifs risqués pourraient être confrontés à une volatilité accrue.
Nous maintenons inchangé notre portefeuille de fonds.
Sur la partie actions, nous sommes investis dans les fonds Carmignac Portfolio Investissement et Carmignac Portfolio Grandchildren.
Sur la partie obligataire, nous sommes investis dans les stratégies Carmignac Portfolio Credit et Carmignac Portfolio Global Bond.
Enfin, dans notre poche alternative, nous détenons des participations dans les fonds Carmignac Absolute Return Europe et Carmignac Portfolio Merger Arbitrage Plus.
Stratégies obligataires | 39 % |
Stratégies actions | 36.7 % |
Stratégies alternatives | 20.2 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 4 % |
La stratégie offre une exposition équilibrée et diversifiée aux marchés, bénéficiant des expertises Carmignac sur les principales classes d’actifs actions, obligations et alternatifs."
Environnement de marché
Le mois de mars a été marqué par d’importantes turbulences sur les marchés, les investisseurs étant aux prises avec les incertitudes macro-économiques découlant des tensions commerciales et des changements de politique budgétaire en Europe.
L’Allemagne fait volte-face et abandonne sa politique budgétaire conservatrice, réformant le « frein à l’endettement » pour permettre des déficits plus élevés et dévoilant un plan de relance budgétaire historique, qui prévoit 500 milliards d’euros d’investissements dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie et une augmentation des dépenses de défense.
L’instauration de droits de douane réciproques et des mesures commerciales spécifiques à certains secteurs continue de peser sur les perspectives de croissance aux États-Unis et dans le monde, et de faire craindre une hausse de l’inflation.
Dans ce contexte, l’incertitude politique a affecté les actions américaines, tandis que le changement de cap de l’Europe en faveur des infrastructures et de la défense a soutenu la performance des secteurs concernés.
Le S&P 500 est entré en territoire négatif, perdant plus de 10% par rapport à son pic de février, entraîné à la baisse par les valeurs technologiques et plus généralement des actions de croissance.
Pendant ce temps, le reste du monde a surperformé les États-Unis, malgré une baisse en euros en raison du fort rebond de la monnaie européenne.
Les craintes liées à la croissance ont entraîné une baisse des taux américains, tandis que les taux européens ont augmenté en raison du changement de politique budgétaire en Allemagne.
L’or a de nouveau augmenté dans ce contexte d’incertitudes, tandis que les devises d’Amérique latine ont bénéficié de la faiblesse du dollar américain.